Hôpital de Dieppe: 45 mises en stage !
27 janv. 2015La CGT agit constamment pour défendre le statut de la Fonction Publique Hospitalière et permettre à nos jeunes collègues de sortir de la précarité.
Depuis septembre, nous avons multiplié les démarches pour que les CDD de plus de 2 ans d’ancienneté soient mis en stage à compter du 1er janvier 2015. Sortie de tracts, conférences de presse, courriers et délégations à la Direction, délégation à l’ARS le 28 novembre.
Le 17 décembre en CTE nous avons questionné sur les mesures pour 2015. M. Couturier a répondu : « Les mises en stages auront lieu selon les mêmes règles et aux mêmes dates que précédemment ».
- > selon les mêmes règles = mise en stage pour les CDD de plus de 2 ans.
- > aux mêmes dates = au 1er janvier et au 1er juillet comme cela s’était fait en 2014.
Mais après le 17 décembre… il ne s’est rien passé pour les CDD. La CGT a décidé d’engager la signature d’une pétition et d’aborder la question devant la presse (le 15 janvier).
Enfin, à ce jour, la DRH confirme que les engagements seront tenus, que 45 CDD seront informés par courrier de leur mise en stage à compter du 1er janvier 2015. Les courriers devraient arriver au plus tard dans 15 jours.
Dans la situation très difficile que nous impose le Ministère avec le « Pacte » qui retire 18 milliards à la protection sociale (voir au dos), ces mises en stage sont une bonne nouvelle. Nous l’avons obtenu par la ténacité, et le soutien des plus de 205 collègues qui ont signé la pétition.
La CGT avait transmis un listing de collègues réunissant les conditions pour la mise en stage, ce qui a permis que personne ne soit oublié. Pour la suite, si vous êtes en CDD, n’oubliez pas de vous signaler à la CGT (7594).
Dieppe, le 27 janvier 2015.
Déclaration des Fédérations syndicales CGT, FO et SUD du secteur de la santé, du médico-social et du social
Les Fédérations syndicales du secteur de la santé du médico-social et du social CGT, FO et SUD Santé Sociaux, se sont réunies le mercredi 21 janvier 2015.
Elles partagent le constat d’un contexte général marqué par le maintien de l’austérité sous la forme du pacte de responsabilité et de la réduction des dépenses publiques et sociales.
D’ici 2017, plus de 50 milliards de coupes budgétaires sont prévus dans les dépenses publiques, dont 18 milliards d’économies sur la protection sociale et les dépenses de santé (dont les hôpitaux). Ces coupes auront des conséquences directes sur les droits et acquis collectifs des personnels, la santé, l’hôpital public, l’égalité d’accès aux soins et la prise en charge des publics du secteur social et médico-social.
C’est dans ce cadre que la loi de financement de la Sécurité sociale, prévoit pour l’ONDAM 2015 d’imposer plus de 3 milliards d’euros de réduction aux établissements de santé et médico-sociaux. Dans la même logique, la réforme territoriale va provoquer la restructuration de l’ensemble du secteur social et médico-social.
De son côté, le projet de loi Macron, prévoit toute une série de mesures de déréglementation du code du travail (travail du dimanche, travail de nuit, licenciement, CHSCT, Médecine du travail, Conseil des Prud’hommes …)
Quant au projet de loi de la Ministre de la santé, il vise notamment à imposer les Groupements Hospitaliers de Territoires (GHT), qui débouchent sur des fusions d’établissements et des réductions d’emplois et veut confier au secteur privé des pans entiers de l’hôpital public, conduisant à la privatisation. Ce projet est la transposition des politiques d’austérité dans le secteur de la santé et du médico social dans la continuité de la loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires (HPST), dont nous réclamons toujours l’abrogation.
Les Fédérations syndicales CGT, FO et SUD combattent ces remises en cause. Elles réaffirment que l’ensemble des revendications demeure justifié, qu’il s’agisse : du dégel du point d’indice, de l’augmentation générale des salaires, de l’arrêt des suppressions de postes, du maintien des jours RTT, de la défense du Statut et des conventions collectives, ainsi que tous les droits collectifs.
C’est pourquoi, elles réaffirment leur prise de position pour le retrait du pacte de responsabilité, de la loi sur la réforme territoriale et contre le projet de loi de santé qui devrait être présenté au Parlement au printemps.
D’ores et déjà, elles prennent date pour mobiliser dès que le calendrier parlementaire sera connu.
Face à cette situation, elles se tiennent prêtes à répondre à toute initiative nationale interprofessionnelle, y compris la grève, considérant que seul le rapport de force permettra de mettre un coup d’arrêt à la politique d’austérité.
Dans cette perspective, elles soutiennent les différentes actions syndicales communes prévues en ce mois de janvier (le 19 dans le transport routier, le 26 à l’appel des Unions régionales d’Ile de France contre le projet de loi Macron, le 27 à l’appel des syndicats de l’Établissement Français du Sang, le 29 janvier dans le secteur de l’Énergie et de la SNCF).
Paris, le 22 janvier 2015