Grève à l'imprimerie de la Banque de France

Ils étaient 150 agents, le mardi matin 15 septembre 2015, à manifester devant la Papeterie de la Banque de France de Vic-Le-Comte.

Car à partir du 2 novembre 2015, le statut du personnel de la papeterie change. Les embauches ne se feront plus dans le Statut Banque de France. Cela va se traduire pour les nouveaux embauchés — c'est à dire les jeunes —

  • Par la baisse de la rémunération de 25%,
  • Par des jours de congés en moins,
  • Plus d'accès aux prestations de la banque,
  • Plus d'accès à ceux du Comité central d'entreprise,
  • C'est à dire à ce qui fait le pourquoi le personnel est venu travailler à la Banque de France.
Cette mécanique est connue ! C'est, par exemple, ce qu'ont connu les salariés de France-Telecom-Orange et de La Poste, entreprises issues toutes les deux de l'ancien ministère des PTT.

Depuis 1990, les embauches ne s'y font plus sous le statut de la Fonction publique, mais sous convention collective.

La conséquence? C'est l'effondrement des salaires des nouveaux embauchés par rapport aux anciens, et surtout la perte de la mécanique des avancements d'échelons qui reconnait les qualifications acquises. En fin de carrière, la perte de salaire est supérieure à 30%, à niveau équivalent.

Compte tenu du caractère symbolique de l'attaque contre le statut du personnel de l'imprimerie de la Banque de France, au moment même où le ministre Macron déclare que le statut de la fonction publique "n'est plus adéquat", et se lance dans des considérations sur les règles encadrant le déroulement de carrière des agents publics, Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT a fait le déplacement pour soutenir les salariés.

Jeunesse lève-toi ! Les "décideurs" travaillent à détruire ton avenir !
Tous en grève et dans l'action le 8 octobre !
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