Accord Agirc-Arrco: c'est la retraite à 63 ans !
19 oct. 2015Or l'essentiel est là: l'accord AGIRC ARRCO vole 1 an de plus de vie aux futurs retraités, ou les plonge dans la misère avec une décote.
Pour rétendument "sauver les régimes de retraites complémentaires", le Medef a maintenu vendredi sa volonté d'"inciter" les salariés à travailler 3 ans de plus.
- ne dépendant plus uniquement de l'âge
- mais aussi de la durée de cotisation.
- contraindre les salariés, à partir de 2019, à travailler une année de plus,
- une fois qu'ils ont rempli les conditions nécessaires pour partir avec une retraite sécurité sociale à taux plein (âge légal de 62 ans et durée de cotisation de 41,5 ans),
- à l'aide d'une décote dégressive de 15%, 12%, 10% !
Ainsi, un salarié remplissant ces deux conditions (nombre de trimestre pour le taux plein, + l'âge légal de 62 ans), et qui déciderait de prendre sa retraite.
- >>> à 62 ans il verrait sa retraite complémentaire amputée de 15%, puis12% l'année suivante, puis de10% la troisième, avant de récupérer une retraite à taux plein à 65 ans.
- >>> En revanche, s'il travaillait jusqu'à 63 ans (soit 4 trimestres de plus) ce malus serait annulé.
Des bonifications de 10, 20 et 30% seraient au contraire appliquées pendant un an pour les salariés restant en activité deux, trois ou quatre ans de plus.
Les retraités modestes exonérés de CSG ne seraient pas concernés; par contre les autres seraient imposés.
Les campagnes autour de la faiblesse du taux de syndicalisation des salariés du privé visent à les affaiblir pour leur imposer un recul social permanent.
la fameuse et terrible décote sur les retraites Sécurité Sociale, pension qui représentent totale du retraité. rofitant d'un affaiblissement de la force des syndicats dans le privé, la loi Balladur, dont Sarkozy était le conseiller, une première réforme sur les retraites dans le privé, introduisant
Depuis 1993, tous les acquis sociaux sont démolis les uns après les autres, dans le public comme dans le privé.
Les acquis, une fois "dézingués" dans le privé, on s'attaque aux acquis du public, sous prétexte d'égalité... puis on recommence !
En ne vous syndiquant pas, vous pensez peut-être faire une économie ? Mais, en réalité, cela vous coûte très très cher... mais alors,... très cher ! Car petit à petit ils vous prennent tout ! Vous restera-t-il même une chemise ?