DISCOURS DU 1er MAI 2017 A DIEPPE
01 mai 2017« En finir avec les reculs sociaux qui font le terreau de l’extrême droite »
Chers amis, chers Camarades,
Tout d’abord, permettez-moi de saluer la présence de nombreux élus et des forces syndicales FSU, FO Solidaires, UNEF ou FIDL qui ont marché à nos côtés lors de toutes nos dernières luttes.
L’année dernière à cette même époque, même si nous fêtions les 80 ans des congés payés, nous étions profondément engagés dans la bataille contre la loi travail.
Cette loi, imposée à coup de l’article 49, alinéa 3, soit le recours le plus anti démocratique possible de notre Constitution, contre une très forte opposition populaire, sera l’aboutissement d’un quinquennat à la solde du patronat où la multiplication des lois antisociales a détruit les acquis de plusieurs générations de luttes et de combats.
Ces lois rétrogrades auront profondément changé la vie sociale des français en privilégiant la finance aux avantages sociaux.
Le 29 décembre 2012 ►Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE)
Depuis 2013, plus de 43 milliards d’euros de créances fiscales ont été déclarées par les entreprises au titre du CICE.
A titre de comparaison, cela représente 1 fois et demi le budget cumulé du ministère de la Culture entre 2013 et 2016.
Le gouvernement avait fait la promesse que ce CICE pouvait créer 300 000 emplois dans les 5 ans.
Le MEDEF quant à lui affichait fièrement son « pin’s » avec un chiffre de création de 1 million d’emplois.
Qu’en est-il aujourd’hui ? 4 ans après sa création, nous savons tous que le chômage n’a pas reculé, bien au contraire, il a même explosé, et que les créations d’emploi ne sont pas au rendez-vous.
Aucun contrôle fiscal ou social n’a été prévu par l’état. Des instructions ont même été données pour qu’il n’y ait aucun contrôle du CICE.
À titre d’exemples symbolique d’application du CICE : La Poste a déduit 297 millions d’€ pour 2013 alors qu’elle a reversé 171 millions d’€ de dividendes à l’État et supprimé 4 473 emplois.
Cet exemple n’est pas choisi par hasard, car nous savons le nombre de bureaux de Poste qui sont menacés sur le territoire et notamment à Dieppe avec ceux de Janval et du Pollet !
Cette mesure phare du quinquennat de François Hollande, Valls et surtout portée par Macron sur une idée de ses amis du MEDEF, n’a conduit qu’à "une amélioration des marges des entreprises".
La CGT revendique toujours la suppression du CICE.
Le 11 janvier 2013 ► Loi dite de sécurisation de l’emploi
En signant un texte, les syndicats CFDT, CFTC, et CFE-CGC ont validé une vraie réforme du marché du travail contre les travailleurs.
Il s’agit des mêmes accords compétitivité emploi que Sarkozy avait souhaité mettre en place.
Une entreprise peut augmenter le temps de travail et baisser les salaires en concluant des accords d’entreprises qui portent atteinte au contrat de travail.
Le salarié ne peut plus refuser la modification de son contrat de travail, sous peine d’être licencié.
Licenciement, dont il ne pourra pas contester la cause réelle et sérieuse et à l’occasion duquel il ne bénéficiera d’aucune des garanties légales attachées au licenciement pour motif économique.
Les mesures les plus dangereuses sont dans cet accord, comme la possibilité donnée à l’employeur de signer un accord minoritaire (validé par des syndicats représentant 30 % des suffrages) pour lui permettre d’envoyer un salarié à l’autre bout de la France, voire à l’étranger, sur un poste totalement différent du sien. Et, en cas de refus du salarié, il sera licencié pour motif personnel.
Ainsi, des pratiques interdites, comme les licenciements boursiers, peuvent être réalisées en toute impunité.
Flexibilité, Mobilité, Baisse des salaires, tout est au service du capital !
Cette loi, réclamée et dictée par le MEDEF et Macron, diminue les droits à la réparation du préjudice par les salariés devant le conseil des prud’hommes avec le délai de prescription sur les salaires ramené de 5 à 3 ans !!!
De plus les droits des instances représentatives du personnel sont rabotés avec une ambiguïté autour du droit à l’information aux salariés qui les ont élus, la mise en péril de la consultation CE ainsi que le renforcement de l’obligation de discrétion et un droit à l’expertise fragilisé.
La CGT a combattu la loi d’(in-)sécurisation de l’emploi ! Nous en exigeons l’abrogation !
8 juillet 2013 ► Refondation de l’école
Le gouvernement, qui martelait depuis 2012 de donner «la priorité à l’école primaire », a traduit sa volonté par la désastreuse réforme des rythmes scolaires.
Sur les 3 000 postes annoncés sur le quinquennat pour la scolarisation précoce, seuls 1 000 ont été créés.
S’agissant des maîtres surnuméraires, qui ont pour vocation d’intervenir dans les classes aux cotés des enseignants titulaires, 2 300 postes ont été créés sur les 7 000 prévus.
Le slogan de campagne « Repenser le collège unique » s’est traduit par la très contestée réforme du collège.
Là encore, le gouvernement a imposé sa réforme après un an de lutte des personnels.
Le nombre de précaires au ministère de l’Education nationale est reparti à la hausse, et phénomène nouveau, de plus en plus de précaires sont recrutés dans le premier degré.
Si les purges des « années Sarkozy », 80 000 postes supprimés en cinq ans, n’ont sûrement pas été oublié, la politique de François Hollande n’aura absolument pas amélioré l’Éducation Nationale, bien au contraire.
La CGT a combattu et continue de combattre la réforme des rythmes scolaires et la réforme des collèges ! Nous en exigeons l’abrogation !
11 octobre 2013 ► Transparence de la vie publique
A la suite de l’affaire Cahuzac, une confusion a été entretenue entre les dérives de certains hommes politiques et les droits et obligations de tous les agents publics.
La loi du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique, qui a édicté des mesures étendues à toutes « les personnes chargées d’une mission publique ».
Cette concomitance créée un climat de suspicion sur l’ensemble des fonctionnaires, en laissant croire que les manquements de certains politiques connaissent des parallèles dans la Fonction publique.
Elle organise la suspicion envers tous les agents publics.
Ces démarches sont d’autant plus inquiétantes que, dans certains cas, elles ciblent expressément les représentants syndicaux.
Dans un contexte où on assiste à une recrudescence des poursuites judiciaires et disciplinaires contre les représentants du personnel, j’en veux pour preuve ce qu’il s’est passé à Hénin-Beaumont, mairie du parti fasciste FN, où le délégué syndical CGT a appris sa révocation par téléphone.
Ce qui resurgit c’est le vieux mot d’ordre : « un fonctionnaire se tait et obéit ».
La décision du gouvernement d’augmenter de 1,2 % la valeur du point d’indice sur deux ans, après six années de blocage ne suffira pas à combler les pertes de pouvoir d’achat subies depuis des décennies.
La mise en œuvre du protocole PPCR (Parcours Professionnels Carrières Rémunérations) alors qu’il est rejeté majoritairement par les organisations syndicales constitue un déni de démocratie de plus.
La CGT appelle à une autre politique publique, à un renforcement de ses services publics et une augmentation réelle du point d’indice.
16 janvier 2015 ► Nouvelle délimitation des régions (réforme territoriale)
Conjugué avec l’objectif de diminution des dotations de l’Etat aux collectivités locales de 11 milliards d’euros à partir de 2015, ces lois, essentiellement motivés par l’attractivité et la compétitivité des territoires, ont des effets désastreux sur le service public, l’emploi public, la solidarité et la cohésion sociale.
Avec cette loi, le gouvernement découpe la France métropolitaine en 13 régions par fusion comme l’exige l’Europe de la finance.
Ce découpage est centré sur les métropoles et vise à placer la France et les régions dans la compétition européenne dans le cadre d’une politique d’austérité - politique de l’offre et réduction des dépenses publiques.
Il ne répond pas aux besoins de la population. Il a mis les territoires en concurrence. Il ne vise au final qu’à servir les intérêts des grandes entreprises et du capital.
La CGT confirme que cette réforme n’a répondu aucunement aux urgences de la situation de notre pays, qu’elle n’est acceptable ni sur la forme ni sur le fond. Nous en exigeons l’abrogation !
17 août 2015 ►Loi relative au dialogue social et à l'emploi (dite Rebsamen)
Le motif réel et sérieux de ce projet tient en peu de mots : puisque le salaire est l’ennemi désigné de la sauvegarde des profits et des dividendes versés aux actionnaires, le droit syndical, instrument de défense de la rémunération du Travail doit être raboté.
Le contenu réel de la loi : réduction des droits des salariés, extension des droits de l’employeur.
Élargissement et fonctionnement de la délégation unique du personnel (DUP) aux entreprises de moins de 300 salariés et c’est l’employeur qui décide de sa mise en place. La DUP intègre la délégation du personnel, le comité d’entreprise et le CHSCT.
Regroupement des consultations annuelles obligatoires ou possibilité au patron de liquider un « CE ».
La CGT réclame l’abrogation de cette loi !
6 août 2015 ► Loi pour la croissance et l’activité dite « loi Macron »
Le projet de loi « Macron » a affiché l’objectif de moderniser l’économie et lever les freins à l’activité, pour renouer avec une croissance durable.
Nous pourrions résumer beaucoup plus clairement : réduction des droits pour les salariés et encore plus de liberté pour les patrons !
Il s’agit d’une véritable régression sociale. Ainsi la mesure la plus médiatisée du projet de loi est l’élargissement du travail du dimanche et de nuit dans le commerce.
La loi Macron c’est la caisse à outils du libéralisme !
La loi Macron, adopté à l’Assemblée grâce au 49.3, est un texte fondamentalement idéologique.
Elle est tentaculaire dans son contenu puisqu’elle touche à de nombreux aspects du droit du travail et des domaines économiques.
Mais c’est aussi un fourre-tout très cohérent qui obéit à une logique libérale qui a déjà été la marque des initiatives gouvernementales, en matière économique et sociale.
Elle s’inscrit dans le cadre des injonctions bruxelloises qui visent à faire de l’austérité et du tout-libéral le modèle unique de tout le continent.
En fait, il s’agit de libérer les patrons et les capitaux des entreprises des contraintes du droit du travail, museler les syndicats et les institutions représentatives du personnel dans les entreprises et empêcher les salariés de se défendre face aux pressions et aux licenciements.
Travail du dimanche banalisé, licenciements facilités, médecine du travail mutilée, prud’hommes liquidés, inspection du travail fragilisée…
Cette loi constitue un recul social majeur et nous continuons d’exiger son abrogation !
8 août 2016 ► Loi relative au travail dite El Khomri
Purement et simplement, cette loi, combattue par des millions de personnes dans les rues, c’est la fin d’un très grand nombre de garanties collectives conquises de hautes luttes par les salariés et la CGT.
C’est, comme je viens de vous le présenter tout au long des reformes rétrogrades de ce gouvernement, la confirmation de la casse du code du travail au profit du patronat.
L’inversion de la hiérarchie des normes, c’est la fin d’un socle de droits commun, la fin des conventions collectives et l’apparition de la négociation individuelle.
Les licenciements facilités, la négociation collective subordonnée au référendum d’entreprise, fin de la mesure législative de la durée du travail, des heures supplémentaires, des congés, de la visite médicale, etc…
C’est très certainement le texte le plus régressif en termes de droits des salariés depuis que le code du travail existe.
Le gouvernement de Valls, Cazeneuve et Macron, n’a, à aucun moment, accepté d’écouter les syndicats en lutte, les citoyens en colère, les forces progressistes en mouvement contre cette loi !
Au contraire, c’est par la force et la répression qu’ils ont imposé ce qui amplifiera la précarisation et la paupérisation de millions de salariés.
Nous combattrons dans et hors des entreprises cette loi infame !
La CGT exige l’abrogation immédiate de la loi « travail » !
Si je vous ai dressé le tableau de 5 ans de désespoir social pour les français, je dois y ajouter les lois Touraine ou de transition énergétique, mais je laisse à mes camarades pleinement concernés par celle-ci, s’exprimer.
Je peux aussi ajouter le maintien et l’augmentation de millions de personnes au chômage, l’explosion de la précarité ou la destruction de la santé.
Une allégeance sans faille au Diktat de la Troïka, ce triumvirat européen composé de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne (BCE) et du Fonds monétaire international (FMI) qui dicte ses lois antisociales sur tout le continent dont la France.
Ou encore, la soumission aux injonctions étatsunienne pour faire la guerre partout où le capitalisme veut faire main basse sur les richesses des pays, aliénant et martyrisant les peuples.
Chers amis, Cher Camarades, nous sommes dans un moment important de notre histoire.
Nous devons en finir avec les reculs sociaux qui font le terreau de l’extrême droite !
Le deuxième tour des élections présidentielles, qui arrive dimanche, nous propose le choix entre la continuité des politiques économiques au profit du grand capital et de la finance et…disons-le clairement, car c’est son nom, le fascisme !
À la CGT, comme dans beaucoup de forces progressistes, nous avons depuis les années trente, payé un lourd tribut à la lutte contre le nazisme et le fascisme.
Pourtant c’est encore lui qui se trouve à nos portes, ses bruits de bottes se sont dissimilés sous des pas feutrés mais c’est bien le même qu’hier que nous avons devant nous. Celui de la répression contre toute forme de contestation.
Ils ont toujours été les ennemis des travailleurs :
- Mise en illégalité des syndicats de lutte tels que la CGT
- Arrestations abusives (prison, camps de concentration, travail forcé)
- Remise en cause du droit de grève
- Licenciement des syndicalistes
LE FRONT NATIONAL C’EST L’IMPOSTURE SOCIALE
Le FN se proclame la voix des oubliés, de tous ceux qui n’ont pas droit à la parole et qui subissent la politique des partis traditionnels, des gouvernements successifs et de Bruxelles.
Dans cette énumération de responsables, il en oublie volontairement un : le patronat.
Les fermetures d’usines, les suppressions d’emplois, le chômage, les bas salaires, la remise en cause des acquis sociaux ne seraient pas de sa responsabilité.
Comme si les décisions du gouvernement et celles de Bruxelles, n’étaient pas prises en fonction des besoins et des seules exigences du patronat internationnal !
Ainsi à propos du projet de loi El Khomri, les dirigeants du FN, ont dans un communiqué, expliqué de long en large qu’ils approuvent ce texte et ils ont condamné les manifestations organisées contre cette loi.
Pour le FN, je cite, « Si l’on porte un discours social, il faut aussi l’avoir pour les entreprises… Il faut bien admettre que les fonctionnaires, même les petits, sont mieux lotis… Je suis favorable à l’Etat fort mais cet Etat doit être au service des entreprises. Il doit peser sur un certain nombre de lois ».
Autre exemple, quand France Inter reçoit Maréchal le Pen. Au journaliste qui l’interroge sur la proposition du FN de revenir à l’âge de départ à la retraite à 60 ans, elle répond : « le FN est pour 40 années de cotisations ce qui amène aujourd’hui à un départ effectif aux environs de 65 ans pour toucher une pension complète ».
C’est exactement la position du patronat !!!
Le FN ne demande jamais l’augmentation du SMIC et de l’ensemble des salaires ? Pourquoi ? Parce que ce serait au patronat de la payer.
Marine Le Pen ne désapprouve pas les 270 milliards versés chaque année par le gouvernement comme le Crédit Impôt Compétitivité Emploi (CICE), le pacte de responsabilité, etc… Mais elle précise qu’elle est pour la réduction des cotisations sociales et des impôts des entreprises.
Arrêtons-nous sur sa position vis-à-vis des syndicats telle qu’elle est exprimée dans son programme. Le FN veut « des syndicats représentatifs qui seront mieux à même de discuter dans des logiques de concertation constructives et moins tentés de recourir à un rapport de force (grèves, manifestations) pour pallier leur manque de représentativité ».
En clair, des syndicats à la solde du patronat chargés de désarmer les travailleurs face aux exigences de celui-ci.
Avec de telles propositions c’est sans surprise que les dirigeants du FN sont accueillis dans les médias nationaux, par les journaux qui sont tous aux mains des capitalistes.
En donnant au FN de telles tribunes, ils lui permettent de jouer son rôle en détournant la colère populaire du véritable responsable : le système capitaliste.
Le fascisme d’hier et d’aujourd’hui a toujours été l’ennemi de la classe ouvrière.
Plus que jamais, la CGT doit constituer un rempart social contre tous les coups qui nous sont portés.
Et vous le savez, la CGT manifeste aujourd’hui à Paris derrière une banderole de tête qui affirme : « En finir avec les reculs sociaux qui font le terreau de l’extrême droite »
Je le redis mes camarades, Le Front national qui cherche depuis quelque temps à élargir son électorat en se donnant une image favorable aux travailleurs est en réalité un parti raciste, pro-capitaliste, xénophobe et ségrégationniste !
Pour la CGT, pas une voix ne doit aller au FN !
Chacun devra décider le 7 mai, avec son cœur et avec sa conscience, de sa façon de faire barrage au front national.
Ce qui se profile est plus qu’inquiétant : promesses de réformes antisociales, montée du racisme, exacerbation de la haine de l’autre, société violente et ultra sécuritaire, avec un état d’urgence qui d’état d’exception est en train de devenir la norme.
La situation à venir est lourde de menaces contre les travailleurs, les jeunes, les retraités, les privés d’emploi et leurs familles si on regarde les programmes des deux candidats à la présidentielles qui restent en lice pour le second tour.
Se protéger de ces menaces de régression nécessite de construire le rapport de force à tous les niveaux.
Les travailleurs, les retraités et les jeunes ne pourront compter que sur leurs forces pour obtenir satisfaction sur leurs revendications.
Nos organisations soutiendront toutes les initiatives de grèves, de manifestation, de blocage de l’économie, contre les attaques du patronat et du gouvernement quel qu’il soit.
L’Unité des salariés sur leurs intérêts, nécessite le combat sans concessions contre toutes les campagnes racistes, xénophobes ou sexistes.
L’Unité des salariés du public et du privé est nécessaire pour défendre chaque conquête et écarter la division voulue par ceux qui en appellent à casser le statut de la fonction publique après s’en être pris au code du travail, par ceux qui en appellent à supprimer les régimes particuliers de retraite.
D’ailleurs, les combats et les mobilisations victorieuses de ces dernières semaines ont démontré notre capacité à agir quand nous construisons la mobilisation autour des revendications des salariés : CEPIC, LEGRAND, ENDEL etc. Ils ont gagné !
Enfin, en tant que syndicat internationaliste, cette journée du 1er mai est aussi l’occasion d’exprimer notre solidarité ouvrière avec l’ensemble des travailleurs et des peuples en lutte comme les travailleurs Guyanais qui sortent victorieux de leur grève générale, des manifestants argentins qui combattent les mesures d’austérité, mais aussi en solidarité avec les grévistes indiens de l’usine Maruti-Suzuki de Manesar menacés de la peine de mort, et avec les peuples en lutte pour leurs droits en Turquie, au Kurdistan, en Palestine et dans d’autres endroits de la planète.
Dès le 8 mai quel que soit le résultat, nous devrons entrer en Résistance.
Nous devons construire un front commun comme nous avons pu le faire lors des mobilisations contre la loi travail.
Les résultats dans élections professionnelles qui se sont déroulées depuis plusieurs mois et le nombre d’adhésions supplémentaires, ont démontré la très grande confiance que les salariés avaient dans notre organisation et ont validé les luttes que nous menons ensemble.
Nous vous appelons à toujours lutter, pendant et après ces élections présidentielles pour toujours plus de paix et de justice sociale.
Partout où nous pouvons gagner des avancées et combattre les injustices, la CGT sera toujours à vos côtés.
Merci à tous et bonne fête des travailleurs,
Bon 1er mai à tous !