Dernière séance de négociation sur la "modernisation du marché du travail"
14 janv. 2008Les résultats de ces discussions concernent quelque 18 millions de salariés du secteur privé, sans compter les millions de chômeurs et demandeurs d'emplois.
A son arrivée, Maryse Dumas pour la CGT a expliqué que la délégation allait "batailler pour que le contenu du texte soit le moins mauvais possible. Parce que nous savons qu'ensuite, qu'il soit signé ou pas signé, il servira de base à la future loi que le président de la République a annoncée.". C'est ce qu'a fait la délégation CGT.
Mais sortir de la négociation, la délégation CGT a jugé ce texte "déséquilibré". Elle propose au Comité Confédéral National qui se réunit le 29 janvier que la CGT ne signe pas ce texte.
En effet, malgré quelques inflexions de dernière minute, obtenue de la partie patronale, le texte reste marqué par de nouvelles mesures de flexibilité imposées aux salariés (création d'une période d'essai au niveau national interprofessionnel, création à titre expérimental d'un CDD "pour objet défini", création d'une nouvelle modalité de rupture du contrat de travail évitant le recours au juge pour le salarié, appel à ce que la loi plafoinne les indemnités...).
Rien dans le projet d'accord ne permet de réduire ni la précarité, ni de favoriser les créations d'emplois.
Le texte intégral de l'accord (cliquer ici)
La déclaration de la CGT du 15 janvier(cliquer ici)
Le texte analysé point par point (cliquer ici)