Défendons l'outil de travail !


De nombreux médias et le gouvernement essaient de réduire les luttes sociales au seul combat, souvent désespéré pour l’obtention d’indemnités supplémentaires de licenciement.

C'est un choix de manipulation de l'opinion et des salariés, au moment où le patronat (le Medef),  et le gouvernement, poussés par les spéculateurs cupides, organisent la délocalisation de l'outil industriel dans les Pays de l'Est ou en Chine.

De nombreux exemples de luttes montrent que les salariés veulent vivre et travailler au pays et qu'en conséquence ils luttent pour défendre l'outil de travail. C'est le cas des Sonas de St Nicolas d'Aliermont. C'est désormais le cas des Alcatel-Lucent de la Ville d'Eu, qui refusent les 200 licenciements annoncés.

Ah qu'il serait facile d'obtenir des capitulations si tout le monde tombait dans ce panneau. Mais ensuite, si on les laissait faire et détruire le potentiel industriel national, qui paierait les indemnités chômage, la protection sociale, la santé, les retraites, les services publics, l'éducation, etc.

Car en organisant la délocalisation de l'outil industriel dans les Pays de l'Est ou en Chine, le patronat (le Medef)  et le gouvernement, poussés par les spéculateurs cupides, créent des conditions impossibles pour le remboursement de la dette publique sur laquelle ils versent des larmes de crocodiles. S'il n'y a plus, demain, d'usines, l'endroit où se crée les richesses, où trouvera-t-on  l'argent pour satisfaire les besoins sociaux ? Car ce n'est pas la Bourse qui viendra au secours de la collectivité. C'est le travail humain qui procure les richesses qui permettent à la collectivité nationale de répondre aux besoins sociaux !

De nombreuses luttes, difficiles mais déterminées, montrent que les salariés refusent la capitulation devant le mur de l'argent. Ils montrent aussi qu’il est possible par la mobilisation de renverser des situations présentées comme inéluctables.

C’est le cas tout particulièrement dans le secteur automobile où les grands constructeurs Renault et PSA ont cru profiter de la crise pour accentuer leur pression sur leurs sous-traitants particulièrement éprouvés. Plusieurs conflits récents et en cours comme New Fabris accusent les politiques d’externalisation menées par ces grands groupes depuis des années.

D’ailleurs, c’est vers ces donneurs d’ordre, parfois exclusifs, que les salariés et leurs syndicats se retournent pour qu’ils assument leurs responsabilités sociales et industrielles.

En cette période d'attaques brutales contre le monde du travail,  vous avez besoin de plus de CGT ! 

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