rassemblement du 8 Février 2007
07 févr. 2007
DIEPPE, 10 30 heures Hôtel de ville
= Quand l'augmentation des salaires des fonctionnaires s?apparente à l?aumône, on est tous concernés.
= Quand l'Etat décide de diminuer le nombre de postes d'enseignants et de classes, on est tous concernés.
= Quand le gouvernement prévoit le remplacement d'un poste sur deux dans la fonction publique, on est tous concernés.
= Quand EDF/GDF est en voie de privatisation, on est tous concernés.
= Quand la poste, les impôts, EDF/GDF suppriment des points d'accueils, on est tous concernés.
= Quand
= Quand on réduit les moyens dans la santé, on est tous concernés.
Le gouvernement impose des choix économiques et sociaux qui remplissent d'aise le patronat au détriment d'une grande partie de la population.
D'autres choix pour renforcer l'emploi et les salaires Les 65 milliards d'Euros d'aides publiques aux entreprises auraient dû favoriser le développement industriel et l'emploi mais il n'en a rien été. Après quatre années d'explosion des profits, l'année 2006 crève le plafond avec plus de 100 milliards d'euros de bénéfices réalisés par les patrons du CAC 40, ces patrons affichant pour 2006, un salaire annuel moyen de 2,5 millions d'euros, sans compter les stocks options et bonus divers, les fonctionnaires devant se satisfaire d'une augmentation salariale entre 4 et 15 euros. Ce "qu'ils cassent d'un coté affaibli l'ensemble" La casse des services et du secteur public n'a de raison d?être que parce que le patronat veut s'accaparer tout ce qui est rentable pour la course au profit et non pour répondre à la concurrence ou à une quelconque consolidation de ces secteurs. L'action des fonctionnaires et des secteurs publics c'est aussi notre affaire ! Moins de secteurs et services publics demain, c'est plus de misère pour tous. La remise en cause du droit de grève dans ces secteurs c'est encore moins de droits dans le secteur privé. Moins d'effectifs dans ces secteurs c'est plus de précarité et de flexibilité pour tous. Des salaires au rabais d'un coté et ce sont les salariés qui paient la note. La casse des régimes des retraites des régimes particuliers, ce n'est pas un plus demain pour les retraites dans le secteur privé, mais un moyen de faire payer aux salariés ce que le patronat refuse de mettre dans les caisses aujourd'hui. Pour