C’est nous qui créons les richesses : l’entreprise appartient aussi aux salariés !
29 août 2014Mais, comment est-il possible d’en arriver-là ? C’est la question que nombre de salariés sont en droit de se poser !
Au même moment, dans le pays le désespoir l’emporte sur l’espoir de pouvoir vivre mieux demain, de retrouver les chemins du progrès, du développement et de l’emploi.
Pourtant le pays tout entier a envoyé des signaux très clairs lors des élections municipales et européennes. Les records d’abstentions, la démobilisation des électeurs désabusés, les votes eux-mêmes étaient des messages envoyés pour un changement des conditions de vie et de travail.
Jusqu’où vont-ils aller ?
Pouvons-nous accepter plus longtemps une croissance nulle, le chômage de masse, le recul des droits, le manque d’embauches dans toutes les professions ?
- - Prenons nous-mêmes nos affaires en main !
- - Choisissons de ne pas subir mais de nous unir.
- - Ne laissons pas le Medef diriger le pays et gagner toujours plus à chaque changement de gouvernement.
Il faut vraiment être ringard pour dire que l’entreprise ce sont les patrons et les actionnaires !
- > Nous produisons.
- > Nous créons la richesse.
- > L’entreprise, c’est aussi nous !
Le chacun pour soi n’est pas la solution, c’est l’arme des patrons. La nôtre, c’est notre union, le syndicat pour être plus forts et gagner.
Aux actionnaires : en France, au deuxième trimestre 2014, la part des dividendes qui leur a été versée a augmenté de 30 %. Vendanges exceptionnelle pour eux, mais c’est autant qui ne va ni à l’investissement, ni à l’emploi, ni aux salaires.
Au secteur bancaire : il touchera, à terme, en année pleine, près d’1 milliard d’euros de l’enveloppe et fera preuve de la même générosité pour ses actionnaires au lieu de financer les entreprises sur le long terme.
41 milliards d’euros supplémentaires d’aides aux entreprises, en particulier avec le Pacte dit de responsabilité : joli cadeau au patronat ! Il s’ajoute aux 180 milliards déjà offerts. Pour quel résultat : + 5 % de chômeurs… Comment est-ce justifiable ?