Chantier EPR de Flamanville : Les conditions de vie et de travail des salariés doivent s’améliorer !

Communiqué de presse commun de la Confédération Générale du Travail, des Fédérations de la Construction/Bois/Ameublement, et Mines/Energie Cgt, et de l’Union syndicale de l’Intérim Cgt

Réunies le Mercredi 2 Février 2011, les organisations de la CGT ont fait le constat des derniers évènements qui marquent dramatiquement le déroulement du chantier.

Alors que la Direction d’EDF s’était engagée, dans le cadre du débat public en 2006, à ce que le chantier soit socialement exemplaire, force est de constater que la réalité est tout autre.

Depuis 3 ans, la CGT ne cesse de dénoncer les dérives et réclame l’amélioration des conditions de vie et de travail des salariés. C’est le sens de ce que des salariés ont aussi exprimé par voie d’affichage sur le chantier fin 2010. La Direction d’EDF (Maître d’ouvrage) et de BOUYGUES (Maître d’œuvre) contestaient cette approche.

L’accident mortel du Lundi 24 janvier 2011 rappelle à tous la dure réalité des conditions de travail sur le chantier.

La CGT tient à la disposition de la Justice, de l’Autorité de Sûreté Nucléaire et des Institutions Représentatives du personnel, les éléments confirmant son analyse.

Les directions des entreprises, les pouvoirs publics ne peuvent se défausser de leur responsabilité. Ils doivent prendre des mesures rapides pour améliorer les conditions de travail, les conditions sociales (base vie) et la sécurité au travail sur le chantier EPR Flamanville.

Il en va de la crédibilité de la réalisation des « grands chantiers d’amélioration du territoire » dans notre pays (construction des centrales de Penly et ITER, canal Seine-Nord,…)

Le 3 février 2011

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