Hausse des prix: ça continue !!!
15 juin 2011Hausse des prix: ça continue !!!
L’Institut national de la statistique (Insee) révèle que les prix ont de nouveau augmenté de 0,1% en mai, ce qui représente 1,7% en quatre mois.
Sur un an, il s’accroît de 2,0 %. Hors tabac, l’indice est également en hausse de 0,1 % en mai 2011. Sur un an, il s’accroît de 2,0 % (+1,7 % en février).
Les prix de l’alimentation sont particulièrement en hausse en mai, ce qui touche plus particulièrement les petits salaires et les retraites (+1,0 % ; +1,3 % sur un an).
Après une légère baisse en avril, les prix des produits frais repartent à la hausse au mois de mai (+3,4 % ; —2,8 % sur un an) : les prix des fruits frais augmentent de 8,1 % (—1,0 % sur un an), ceux des poissons et crustacés frais de 0,9 % (+7,8 % sur un an), tandis que ceux des légumes frais diminuent de 0,2 % (—8,7 % sur un an).
Hors produits frais, les prix de l’alimentation s’accroissent de 0,6 % au mois de mai (+2,0 % sur un an), après une hausse de 0,5 % en avril et de 0,6 % en mars.
L’augmentation des cours des matières premières alimentaires continue notamment de se transmettre aux prix du café, thé et cacao (+2,1 % ; +6,2 % sur un an), des huiles et graisses (+1,4 % ; +4,7 % sur un an), du pain et des céréales (+0,6 % ; +1,7 % sur un an) et de la viande (+0,6 % ; +2,2 % sur un an).
Les prix du regroupement « lait, fromage et œufs » sont en hausse de 0,7 % (+2,1 % sur un an).
Mais tout cela fait, malgré tout, que certains disent que le Smic ne devrait pas augmenter ! Pour la CGT, au contraire, il faut augmeter le Smic !
Tout augmente, sauf les salaires et le pouvoir d'achat !
Aujourd'hui les dépenses dites incompressibles sont en forte hausse: loyer, eau, électricité, chauffage, assurances, communications, transports etc... Chaque retard de paiement entraine des pénalités. Ces dépenses représentent en moyenne 50% du total du revenu. Ce qui bien évidemment laisse peu ou pas de place pour répondre aux besoins de la famille.
La progression de la part de ces dépenses touche particulièrement les ménages aux revenus modestes. Pour les catégories les plus fragilisées la part de ces dépenses incompressibles monte jusqu'à 75% du total de leurs revenus.
Dans ces conditions c'est bien un fort recul du pouvoir d'achat que nous subissons, alors que l'argent coule à flot dans le pays.
Pour la CGT, il faut agir sans attendre...
A l'heure où un salarié sur deux, ne va pas encore une fois de plus, pouvoir partir en vacances, il est urgent de se rassembler autour de revendications salariales, de se mobiliser pour interpeller sa direction d'entreprise (pétitions, manifestations au sein de l'entreprise, arrêts de travail...)