L’Etat français serait-il fâché avec sa réparation navale ?
flaminiaDepuis 36 jours, le porte-conteneurs porte-conteneurs le « Msc Flaminia » battant pavillon allemand cherche un endroit pour se réfugier; en vain !

Cette affaire sensibilise les dieppois, à la suite des incidents qui ont émaillés le début de l'année, et nous nous félicitons de cette déclaration commune:Lire notre article sur le Mermerdelen Lire notre article sur le TK Bremen

Cette affaire montre l'utilité de renforcer les capacités de réparation navale tout au long de nos côtes, et , bien entendu, de la nécessité de les utiliser !

Déclaration commune de la CGT, de la Fédération des travailleurs de la métallurgie, de l’Union Départementale Du Finistère et du Comité Régional Bretagne

"La législation européenne en matière de lutte contre la pollution marine prévoit des ports refuges pour accueillir les navires en détresse. Mais l’accident du MSC Flaminia montre les réticences des Etats à la mettre en œuvre.

Le 14 juillet 2012 au large de la Bretagne dans les eaux internationales à plus de 800 milles nautiques, une explosion à bord du porte-conteneurs le « MSC FLAMINIA » battant pavillon allemand causait le décès de deux marins et en blessait plusieurs.

Depuis 36 jours, ce porte-conteneurs cherche un endroit pour se réfugier, à deux reprises les ministres en charge de l’Ecologie des Transports et de l’Economie Maritime ont refusé à l’armateur du « MSC FLAMINIA » les eaux de la Zone Economique Exclusive (ZEE).

En décembre 2011, trois ports refuge étaient retenus par la France, Le HAVRE, CHERBOURG et BREST. Au moment de les utiliser, c’est une autre affaire…

La frilosité de l’Etat peut-il conduire ce porte-conteneurs qui transportait 2 876 conteneurs au fond de l’océan ? Persister à demander des garanties supplémentaires à l’armateur du « MSC FLAMINIA » est faire preuve de non-assistance. Allons-nous devenir la risée et le ridicule du monde maritime par manque d’initiative ?

Le port le plus proche pour accueillir ce navire est Brest où se trouve un chantier en capacité d’effectuer les travaux de réparation et de sécurisation nécessaire.

La Confédération CGT, la Fédération des travailleurs de la Métallurgie, l’union départementale CGT du Finistère et le comité régional Bretagne soutiennent les démarches initiées par le syndicat CGT des marins et exigent du gouvernement, des autorités concernées, pour que ce navire soit accueilli sur notre territoire afin d’éviter une nouvelle catastrophe maritime et pour qu’il soit réparé afin de poursuivre son activité.

Montreuil, le 23 août 2012"

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