Un bateau de pêche s'échoue sur les rochers du Tréport

A proximité du port du Tréport, le chalutier-coquillard “Baie des Anges” était en perdition, hier soir, avec quatre personnes à son bord : trois marins et le pilote. “Peut-être un problème mécanique… Toujours est-il qu’ il a été jeté sur la jetée du phare rouge, et à partir de là, la mer tapait, il ne pouvait plus manœuvrer” écrit l'informateur de Eu.

Aussitôt, les secours se sont organisés : les sauveteurs de la station SNSM du Tréport avec les sapeurs-pompiers du Tréport et d’Eu, et les gendarmes de la brigade du Tréport ont récupèré les 3 marins, en état d’hypothermie. Restait à bord le pilote, mais les vagues continuaient leur œuvre le bateau se rapprochant du mur de rochers mis en place pour lutter contre les assauts de la mer, entre Le Tréport et Mers. L’hélicoptère le Dauphin sera affrété pour permettre l’hélitreuillage du pilote, qui sera évacué du bateau à 18 h 45 avec la SNSM. Les curieux étaient nombreux à assister au sauvetage du dernier passager du chalutier. Le Chalutier stagnait sur place, se balançant au gré des vagues contre les blocs de roche. Dans l’air flottait une odeur tenace d’essence (environ 1 000 litres sont encore à bord du bateau). “Le bateau est détruit. Compte tenu des conditions météorologiques (un vent fort) et de la configuration des lieux, il est impossible de le remorquer” soulignait le président de la station SNSM, Eric Chevallier, au journaliste de l'informateur de Eu. 

Cet accident, qui aurait pu être dramatique repose la question de la dangerosité de la Manche, et de l'opportunité, donc, d'implanter des éoliennes au large, entre Le Tréport et Dieppe.

C'est régulièement qu'il arrive des incidents de mer. Par exemple, il y a à peine une semaine, le jeudi 21 novembre 2013, les sauveteurs de la station SNSM du Tréport sont déjà sortis en mer pour assister un navire en difficulté. Ils avaient pris difficilement le chalutier de 70 tonnes en remorque pour le mettre en sécurité dans le port heureusement que la mer était calme.

Rappelons que cela pourrait être plus grave ! il y a moins de deux ans (janvier 2012) c'était un cargo, en panne de machine, qui avait manqué de s’échouer sur cette côte.

Une éolienne, en terme maritime, c'est un écueil ! C'est à dire un piège mortel pour tout navire en difficulté !

Ici les marins ont bénéficié ici de deux atouts pour s'en sortir:

  • => ils se sont échoués à la côte,
  • => et le ciel était dégagé au dessus du navire, pour permettre l'intervention d'un hélicoptère.

Si le navire s'était fracassé sur une éolienne marine, qu'elles auraient été les conséquences pour ces marins ?

  • => Cela se serait passé au large, donc pas d'intervention de proximité.
  • => L'hélicoptère n'aurait pas pu intervenir, pour élitreuiller les marins, car il aurait été gêné par les pales en mouvement de l'éolienne .
  • => Cela aurait été sans doute la mort assuré pour les marins !

On sait bien qu' "il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre" !

Les promoteurs des éoliennes marines ne seront alors pas les payeurs ! Leur lobbie est riche !

Il faudrait donc attendre le drame, qui est inéluctable (tout le monde le sait !), pour que l'on se repose la question de l'opportunité d'implanter ces éoliennes en mer.

Et alors, ce sera, évidemment, la collectivité (c'est à dire nous et nos impôts) qui financera leur démontage ! Dans l'affaire, il y aura eu des profiteurs, et des payeurs (qui seront peut-être aussi des pollués) !

Ainsi va le monde !  

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