SwissLeaks et autres fraudes fiscales: l'argent existe pour répondre aux besoins
12 févr. 2015Le journal Le Monde et quelques médias étrangers ont révélé les dessous d’un vaste système d’évasion fiscale accepté, et même encouragé par l’établissement britannique HSBC, deuxième groupe bancaire mondial, par l’intermédiaire d'une filiale créée dans ce but. Baptisée « SwissLeaks », l’opération met en lumière les ruses utilisées pour dissimuler 180 milliards d'euros non-déclarés, qui contribuent au sur-enrichissement des plus riches.
Mais cette affaire n'est sans doute que la face visibe d'un iceberg de magouilles et de détournement d'argent qui siphone le budget des États — dont la France — et contribue à justifier les politiques d'austérité.
Le patronat et les gouvernements martellent en permanence l'idée fausse que l'argent n'existerait plus, et qu'il faudrait que les 99% de la population se serre la ceinture, alors que les 1% les plus riches fraudent de manière organisée, à l'aide des banques, pour s'enrichir toujours plus.
Dans le secteur privé les salaires sont bloqués; dans le secteur public les salaires sont bloqués depuis juillet 2010; les pensions des retraités sont gelées elles aussi; le chomage et l'économie est atone, mais les profits s'envolent et les détournement avec.
La vérité, c'est que les politiques ne sont pas prêts — surtout ceux qui sont au pouvoir — à s’attaquer à la façon dont ceux qui les financent font parfois prospérer leur argent. Les plus puissants et les plus fortunés sont toujours protégés par les gouvernements qui font croire aux gogos qu'ils vont s'attaquer aux « les paradis fiscaux ».
Le problème est grave pour la démocratie, car sociétés écrans sont au cœur de mécanismes qui permettent aux organisations criminelles de prospérer, en facilitant l’infiltration de l’économie licite par des profits criminels issus des trafics d’êtres humains, d’organes, de drogue, d’armes, de produits pharmaceutiques frelatés ou contrefaits, de déchets, d’animaux, etc.
Elles sont également au cœur des montages permettant de réaliser corruption, fraude et évasion fiscale privant ainsi les États des ressources indispensables pour financer les dépenses publiques.
Enfin, au delà dela corruption des médias, elle financent des campagnes publicitaires
Quand Gad Elmaleh niait avoir un compte en Suisse par LeHuffPost
L'homme ment en vous regardant "droit dans les yeux",... comme d'autres, comme lui, mentent "droit dans les yeux"... "droit dans les yeux"...
L'homme fait de la pub pour une banque... qui fut prise la main dans le sac, dans une "affaire" au début des années 90, et qui tente, depuis, de changer son image en se cachant derrière son ancien sigle devant lequel elle a mis un "L".
Mais pendant ce temps là des milliers d'autres fraudeurs — les 1% les plus riches — se cachent,... et profitent de la vie !
Question: votre patron ne vous dit-il pas, "droit dans les yeux" lui aussi, qu'il n'y a pas d'argent pour vous augmenter ? Vous le croyez ? ("droit dans les yeux")
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Les actionnaires se sont partagé 56 milliards d'euros en 2014, en hausse de 30%.
"Il n'y a plus d'argent ", c'est ce que les patrons prétendent et assènent dans les NAO, pour ne pas accorder d'augmentations de salaires à leurs salariés. C'est ce que prétend l'État, pour b...