Grèce: victoire d'un NON de portée sociale et internationale !
Les Grecs ont nettement rejeté, ce dimanche, le plan des créanciers qui étranglent leur pays depuis plus de 5 ans.

Alors que la France et l'Allemagne obtiennent des taux d'intérêt entre 0 et 1% pour leurs emprunts, les banksters ont imposé pendant ces années des taux d'intérêts de 7% et plus à la Grèce.

La purge que l' "Europe" a imposé à la Grèce, a détruit en quelques années ce que les grecs avaient mis 60 ans à construire.

Pire, ce sont les salariés et les retraités à qui les banksters ont fait payer la note. Et cela ne suffit pas aux banksters ! ils en veulent toujours plus !

Les Grecs ont dit STOP ! ça suffit !

Le "NON" l'a emporté avec 61,31 % des suffrages, contre 38,69 %.

Arborant des pancartes "Oxi" ("Non"), et scandant des slogans contre l'austérité, des milliers de Grecs se sont spontanément rassemblés sur la place Syntagma, dans le centre d'Athènes, pour manifester leur joie.

Cette victoire du NON est un signal donné à tous ceux qui, partout dans le monde, luttent contre l'austérité, et pour un meilleur partage des richesses, c'est à dire pour construire un avenir social !
Attention, un vote est un choix !

Les Grecs ne se sont pas "prononcés" comme l'on demanderait de le faire pour un sondage, ou lors d'un jeu télévisé ! Les Grecs ont "décidé", comme la démocratie permet de le faire ! C'est important !

A la différence de ce qu'ont fait les autorités française du résultat du vote au référendum sur le projet de constitution européenne, qui fut un vote NON, le vote des Grecs doit être respecté !

Car la démocratie exige le respect du vote !
Seuls les dictateurs méprisent le vote des citoyens !
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