Fédérez vos énergies: syndiquez-vous à votre syndicat CGT ! Ou créez le !
31 oct. 2015On peut briser un brin de paille avec deux doigts; mais on ne peut pas couper une tresse de paille avec les deux mains.
Et dans une entreprise, le vent c'est celui de la tempête de la dictature patronale.
Ne crois pas le patron qui te dit "désolé, les syndicats ont décidé de", ou encore "désolé les élus du CE ont décidé de": cela n'existe pas ! Ce patron te ment ! C'est toujours lui qui décide !
La preuve?
- En Droit, on parle de "partie faible" du contrat; ce sont les salariés.
- En Droit, on parle de "partie forte" du contrat; c'est le patron.
Nombreux sont les salariés qui en ont fait l’amère expérience; ils se sont cru forts... donc "ils l'ont ramené", et... ils ont appris — rapidement — à leurs dépends que seuls ils n'étaient rien ! Et dans ce cas — seul — il vaut mieux "la boucler".
Au 19e siècle, alors que le syndicat et la grève étaient interdit, ils ont organisé des Coalitions, clandestinement et en secret, pour, malgré la menace de la prison, faire entendre leur voix.
En Seine-Maritime, du plus loin que l'on remonte dans l'histoire sociale, les "Coalitions" — préfigurations de syndicats — ont mené des grèves, malgré les répressions terribles, comme en 1825 (un condamnation à mort à Rouen !), 1830 (Une énorme vague de grève en septembre), 1848-52, 1865-70, et jusqu'à la veille de leur légalisation en 1884 (Loi Waldeck-Rousseau).
>>> Mais, de 1791 à 1884, sans droit syndical et sans syndicat, nos ancêtres n'ont jamais réussi à arracherle droit à la survie,... du "bon vouloir" .
Il a fallu la légalisation du syndicalisme pour s'engager dans la voie du progrès, pour commencer à arracher petit à petit, et à accumuler des droits (augmenter les salaires, majorer le salaire des heures supplémentaires, limiter la durée du travail, obtenir des congés payés, obtenir le droit de se soigner, obtenir le droit à la retraite, etc.). Ces droits et ses acquis sont fragiles: le Medef et ses alliés les combattent tous les jours.
Dans le monde du travail comme partout ailleurs, l’UNION C'EST LA FORCE.
L’Union des salariés c’est le syndicat (En anglais "Syndicat" se dit "Unions").
Un syndicat c’est une association de salariés pour se défendre, c'est à dire défendre ses intérêts de salarié. Mais le syndicat n'est pas une simple association: il a beaucoup plus de droits qu'une association loi 1901.
Face à la CGT, le patronat a toujours choisi d'émietter des salariés : « DIVISER POUR REGNER » ; toutes les divisions syndicales ont été fabriquée, aidées, financées, et soutenues par les directions d'entreprises, et les syndicats patronaux (hier le CNPF, aujourd'hui le Medef).
- la "semaine anglaise" (le samedi après-midi libre et payé) pour les femmes (1917),
- la "journée de 8 heures" (1919),
- les Congés payés (1936),
- les Délégués du personnel (1936),
- les Conventions collectives (1936),
- les "40 heures" (1936),
- les Comités d’entreprises (1945),
- les Statuts (1945),
- la Sécurité sociale (1945),
- les Nationalisations (1945),
- etc.
La CGT a obtenu 1 570 500 suffrages (34 %) aux dernières élections prud'homales de décembre 2008. Dans la région dieppoise elle a frôlé la majorité absolue des suffrages.
La CGT est la première organisation syndicale de salariés dans les élections aux Comités d'entreprise (CE) comme parmi les Délégués du personnel (DP).
L'actuel secrétaire général de la confédération est Philippe Martinez
- > UL CGT de Dieppe : Place Louis Vitet, 76200, Dieppe; tel: 02 35 84 23 81