Non à la privatisation de la Poste
14 juin 2009Des éléments reçus pour l’heure par La Poste, elle même, la prévision du calendrier parlementaire serait :
- => Octobre au Sénat,
- => Novembre à l'Assemblée Nationale
- => Décembre Conseil d’Etat
L'annonce du gouvernement est la confirmation que la pseudo concertation engagée depuis juillet 2008 sur ce dossier visait à masquer la volonté de passage en force du gouvernement confirmée par la procédure d’urgence.
Le Gouvernement aurait tort de considérer que les résultats des élections européennes valident ses choix.
Une nouvelle fois, la CGT réaffirme que ni les directives européennes, ni la situation financière de La Poste ne justifient que le gouvernement change le statut de l’entreprise et ouvre son capital quelle qu’en soit la forme.
D’expérience les salariés savent qu’ouverture de capital est toujours synonyme de privatisation, de recherche de rentabilité financière au détriment du service public et des personnels.
La crise économique met au contraire sur le devant de la scène l’urgence d’une autre politique économique et sociale qui s’appuie sur la revalorisation des salaires, de l’emploi et des droits et garanties des salariés.
Le gouvernement doit renoncer définitivement à tout projet de privatisation de La Poste.
De même, La Poste doit cesser de mettre à mal le service public et d’aggraver les conditions de vie et de travail des personnels. Elle doit cesser ses réorganisations incessantes accompagnées d’une modification des règles de gestion qui concourent à une privatisation rampante.
Elle doit rompre avec sa politique de réduction des coûts à tout prix alliant suppressions d’effectifs, baisse des droits et garanties du personnel, intensification du travail et dégradation de tous les services rendus.
Les postiers dans l’unité de leurs organisations syndicales avec les usagers et leurs élus ont fait la démonstration de leur capacité à se mobiliser massivement dès l’annonce le 4 juillet 2008 du projet de privatisation. Le gouvernement qui voulait faire voter la loi avant l’été a dû y renoncer.