Actifs, retraités, privés d'emplois, tous ensemble, préparons un grand 26 novembre !
17 nov. 2013
C’est ainsi que les transporteurs routiers, artisans, agriculteurs, et même des salariés menacés de licenciement, sont envoyés par le Medef à la manœuvre, pendant que les profits et les dividendes versés aux actionnaires atteignent des sommets, que les rémunations des patrons du CAC 40 explosent, et que le Code du travail est détricoté, et la retraite cassée.
Alors que certains syndicats de salariés brandissent le blanc, le bleu ou le jaune dans les manifs, pour se différencier du rouge de la CGT, il faut bien reconnaître que le choix du rouge, pour le bonnet patronal, vise à le confisquer aux salariés.
Aujourd’hui, ce sont les préfets qui attisent le feu, à l’aide d’une « note [prétendument] confidentielle » (révélée par Le Monde), dans laquelle ils font part de leur inquiétude grandissante sur l’état d’esprit des Français qui entreraient massivement en rébellion contre l’État et ses institutions. Et pendant que les prétendus "bonnets rouges", dans ses composantes les plus extrémistes, bénéficient d'une extraordinaire mansuétude de la part des autorités de l'Etat, n'oublions pas que les militants syndicaux des salariés continuent, eux, à subir condamnations et prélèvement d'ADN, et à ne pas bénéficier de la tradutionnelle amnistie.
La cote de popularité du Président Hollande est donc, évidemment, au plus bas, du jamais vu sous la Ve République. Celui-ci est évidemment responsable d’une partie des maux qui gangrènent le pays, mais n'oublions pas que l’endettement de l'Etat a doublé en 5 ans grâce à Sarkozy: il l’a rendu abyssal ! La récession existait avant son arrivée; son origine étant dû à l'insuffisance de consommation, provoquée par la contraction patronale et gouvernementale des salaires et des pensions. L’impopularité provient donc du fait que la seule ligne politique mise en oeuvre par ce gouvernement, a été de poursuivre les recettes éculées des précédents gouvernements, et ne pas conduire le "pourquoi" il avait été élu : le changement.
Et pendant donc que le patronat est à la manoeuvre, l'immense majorité des salaires salariés subit baisse des salaires et du pouvoir d'achat, mais aussi allongement du temps de travail non payé, imposés par lui, conséquence dun chantage à l'emploi.
Parallèlement s'aggravent les difficultés des Chômeurs et Précaires (6 millions de personnes), dont le nombre s'augmente des victimes des nouveaux plans patronaux de licenciements et de délocalisation. Les privés d'emplois sont évidement les victimes des politiques gouvernementales et patronales en oeuvre.
- => Au moment où le Sénat a repoussé le projet de loi Aurault sur la retraite (Énorme! il n'a même pas obtenu une voix !),
- => Au moment où le gouvernement risque de céder aux revendications patronales, et d'aggraver encore sa politique de recul social