Et maintenant, le changement !
06 mai 2012La politique de la droite, soutenue sans relâche par le MEDEF, laisse notre pays, comme d’autres, dans une situation difficile :
- => finances publiques plombées par le déficit qu'elles ont fabriqué,
- => ruines industrielles,
- => perte de valeurs de solidarité,
- => affaiblissement des outils de cohésion sociale et notamment des principales conquêtes sociales du front populaire et de la Résistance,
- => inégalités sociales….
Nous savons que les forces du capital, qui depuis des décennies n'ont de cesse de s'accaparer une part grandissante des richesses produites, vont mettre tout en oeuvre pour défendre leurs privilèges. Elles le feront d’autant plus qu’elles seront portées par une extrême droite et une droite extrême prêtes à tout pour entraver le changement, et reconquérir le pouvoir.
Dans ce bras de fer qui s’engage, les salariés, la population, ne doivent surtout pas rester muets ou attentifs.
Par exemple :
RETRAITE A 60 ANS... POUR TOUS ET À TAUX PLEINS ?
Rappel: "Je renégocierai une nouvelle réforme des retraites. Dès l'été, tous ceux qui auront la totalité de leurs annuités retrouveront le droit de partir à 60 ans. La réforme de la dépendance sera enfin engagée."
Extrait du programme de François Hollande.
La CGT réaffirme ses dix exigences :
- => revaloriser les salaires, les pensions et les minima sociaux ;
- => contrôler les aides publiques aux entreprises ;
- => contraindre les entreprises à des alternatives aux licenciements ;
- => suppression des exonérations fiscales et sociales sur les heures supplémentaires ;
- => stopper les suppressions d’emplois et rétablir la retraite à 60 ans ;
- => développer les politiques publiques et les moyens des services publics ;
- => réformer la fiscalité en profondeur ;
- => créer un pôle financier public et établir un mécanisme de crédits à taux réduits ;
- => taxer les mouvements spéculatifs de capitaux et éradiquer les paradis fiscaux ;
- => mettre en place un fond européen de solidarité sociale et de développement économique.