Le 6 février, la CGT vous appelle à faire grève et à manifester.
14 janv. 2014Nous sommes tous confrontés à la même situation, concernant :
- => L’emploi,
- => les salaires,
- => les acquis sociaux,
- => la protection sociale,
- => l’avenir des services publics
- => et nous voulons que ça change !
- => en début d’année avec la loi dite « sécurisation de l’emploi », une loi qui donne encore plus de pouvoir à l’employeur en facilitant les licenciements, le chantage à l’emploi et aux salaires.
- => puis en fin d’année avec la nouvelle loi sur les retraites qui remet en cause l’âge légal de départ à 60 ans et sans garantie d’avoir une retraite décente pour les jeunes.
Les salariés ont été confrontés à des licenciements, gel voire baisse des salaires, hausse du temps et de la dureté du travail, hausse des impôts, augmentation de la pauvreté et acharnement antisyndical.
Le gouvernement plus à l’écoute du patronat que de celles et ceux qui l’ont élu, a continué la mise en place de multiples cadeaux aux actionnaires, aux employeurs et aux entreprises avec notamment, la mise en place du Crédit Impôt
Compétitivité à hauteur de 20 milliards d’euros, dont une partie est financé par l’augmentation de la TVA en ce début d’année et qui réduira notre pouvoir d’achat.
Le gouvernement lui a encore cédé, à quelques jours de la fin de l’année en accordant par un décret scélérat, et dans l’attente de nouvelles négociations, l’autorisation d’ouverture des magasins de bricolage tous les dimanches jusqu’en juillet 2015.
La notion de "provisoire" dans ce domaine risque bien de perdurer au-delà de cette date.
Il veut moins de contrainte pour les entreprises, moins de fiscalité et cotisations, celles-ci doivent être transférées vers l’impôt, la CSG et la TVA, c’est-à-dire vers les ménages et les salariés.
Le pacte de responsabilité, annoncé par François Hollande aux entreprises va dans le sens du MEDEF, avec moins de « charges » sur le travail et moins de contraintes sur leurs activités.
Pour les salariés, cela va se traduire par la remise en cause des élections prud’homale et la réforme de l’Inspection du travail.
C’est le DROIT DU TRAVAIL qui risque d’être remis en cause.
Aujourd’hui, le « coût du travail » est pointé du doigt.
On explique aux salariés que c’est mieux de renoncer à quelques acquis que de perdre son emploi. En réalité, c’est pour augmenter les profits et faire remonter plus de cash aux actionnaires.
Pour stopper cette régression sociale qui vise à nous ramener au 19ème siècle, détruisant nos acquis sociaux gagnés par les luttes, nous devons réagir…
Notre force est celle du nombre, dès qu’elle s’exprime collectivement, qu’ils soient patrons ou ministres, ils ne peuvent rien faire.
2014 : Pour répondre au monde de la finance et aux directives de Bruxelles, le gouvernement a décidé, dans son budget 2014, de réduire de 15 milliards d’euros les dépenses publiques, avec la suppression de 13.000 postes de fonctionnaires.
- => 3 milliards d’euros seront "économisés" sur les dépenses d’assurance maladie,
- => 3 milliards d’euros seront "économisés" sur les retraites, retraites complémentaires, politique familiale et assurance-chômage.
Pour la CGT, l’année 2014, doit être, au contraire, l’année charnière, celle où le coût du capital doit être dénoncé, pour faire place à une autre répartition des richesses, pour l’emploi, les salaires, améliorer les conditions de travail, préserver notre protection sociale et les services publics.
Que cette date, soit un coup d’arrêt aux politiques patronale et gouvernementale, le point de départ pour une reconquête sociale et économique dans nos entreprises, dans nos services et dans notre pays.