Ligne SNCF Fécamp-Bréauté: refusons le terminus, prévu pour octobre 2014 !
29 juin 2014Pour cette raison, une centaine de citoyens ont manifesté contre la fermeture de cette ligne qui transporte 600 voyageurs chaque jour: C'est le service public assuré quotidiennement par la SNCF sur 20 km de rail.
Dès lors, au lieu d'engager des travaux, des autocars on a supprimé un train sur deux, et réduit la vitesse de la ligne à 40 km/h: quel professionnalisme !
Mais cette situation est loin d'être une exception en 2014; d'autres lignes sont dans le même état, lire ici une situation similaire en Auverne.
18 millions d'euros, serait-ce trop onéreux pour un service public, alors que le gouvernement se prépare à refiler des paquets plein de milliards d'euros au patronat, sans contrepartie aucune, dans le cadre du pacte prétendument de responsabilité ? D'autant que cela ne représente même pas la moitié du salaire annuel du footballeur espanol Lionel Messi qui a 41 millions d'euros de salaire annuel !
Une association de défense de la ligne s'est créée, et se mobilise. C'est bien, mais cela est-il suffisant ?
Les gouvernements successifs, mettant en oeuvre les dogmes libéraux, ont séparés la SNCF unifiés en deux entreprises: la SNCF avec RFF. Les mêmes ont décidé le tout TGV, en faisant peser la totalité des investissements sur la SNCF, créant ainsi une dette abyssale.
Mardi dernier, la majorité gouvernementale, renforcée des élus de l'UDI et de 24 élus UMP (et l'abstention de 21 autres élus UMP) a voté "solennellement" une aggravation de la situation en faisant peser sur les seuls cheminots, la charge de la dette que les gouvernements successifs ont créé, et refusé d'assumer. N'est-ce pas là comme une sorte de "titrisation", à la mode des "subprimes" américains ? La conséquence sera la même, puisque ce sera au "péquin" de la rembourser.