Liquidation de Huis Clos: la marque de la chute générale du pouvoir d'achat
19 oct. 2013 Le moins que l'on puisse dire c'est que le bâtiment ne va pas, et le faible niveau de consommation des ménages en est la cause particulièrement sensible dans ce domaines d’activité. C'est évidemment la conséquence de la politique du gouvernement conservateur précédent, qui est poursuivie par le gouvernement socialiste actuel.
Aujourd'hui, tout se coince, tout se bloque, dans le secteur. La société Huis Clos a, en effet, subit un ralentissement régulier de son activité depuis 5 ans, qui s'est aggravé au début de l’année 2013. En l'absence d'une relance générale des salaires et des pensions, c'est à dire en l'absence du changement tant promis et tant attendu, les choses ne pouvaient que se dégrader.
La liquidation judiciaire de la société Huis Clos a donc été annoncée jeudi dernier au tribunal de commerce de Rouen. Cela marque la fin d'une success story pour ce groupe basé à Mont-Saint-Aignan (Seine-Maritime), longtemps citée comme un exemple de "réussite entrepreneuriale". On voit ici que le Libéralisme a ses limites, et qu'il ne peut y avoir de success story durable sans politique du logement. Et le bla-bla gouvernemental dans ce domaine comme dans les autres, ne remplacera jamais une vraie politique !
Aujourd'hui, c'est la descente aux enfers pour les quelques 713 salariés du groupe en France qui vont se retrouver au chômage. Ils sont près de 62 en Haute-Normandie. Sans compter les 175 salariés de l'usine de fabrication Isoplas d'Harfleur, près du Havre qui dépendent aussi du groupe Huis Clos et qui risquent de se trouver entrainés dans la chute.