Nouvelle hausse du chômage en Haute-Normandie en août (+0,5%).

 

Après deux mois de baisse d’affilée, le nombre de demandeurs d’emploi a de nouveau enregistré une hausse en août 2010. 

 

Christine Lagarde et son équipe ont beau déclarer haut et fort, que la hausse des chiffres du chômage n’est qu’un accident de parcours, tout confirme l’idée que la France s’enlise, encore et encore, dans le chômage de masse.

 

En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d’emploi a augmenté de +0,6% en août et de 4,9% sur un an.

 

En Haute-Normandie, en prenant en compte les personnes ayant exercé une activité partielle ou réduite (catégories A, B, C), le nombre de demandeurs d’emploi en Haute-Normandie s’établissait à 129.501 à la fin août, en hausse de +0,5% (+7,5% sur un an). Le nombre d’inscrits depuis plus d’un an augmente de 28,8% sur un an.


Alors que le gouvernement fait des rodomontades sur l’emploi des séniors, pour prétexter le recul de l’âge l’égal à 62 ans du départ à la retraite, la situation continue de se dégrader chez les plus de 50 ans avec une hausse de +1,9% en juillet et de +22,3% sur un an).

 

Tout confirme que c'est la politique actuelle en matière d’emploi, entièrement tournée vers la satisfaction des intérêts des profiteurs et des spéculateurs, et contre les intérêts des travailleurs, qui est à l’origine de cette dégradation.

 

Chacun a noté que l’on peut comprendre, dans le discours gouvernemental, l'expression « s’occuper de l’emploi » par « détruire l’emploi ». C'est d'ailleurs l'axe de la politique de l'Etat-Patron, où le gouvernement s'acharne à réduire les emplois d'agents publics et de fonctionnaires (pompiers, policiers, enseignants, infirmières et agents hospitaliers, etc.), comme l'axe de la politique l'Etat-Actionnaire, qui donne pour consigne à ses représentants dans les conseils d'administration des sociétés dans laquelle l'Etat a des participations (France Telecom, EDF, GDF-Suez, etc.) de porter les dividendes au plus haut et de réduire les emplois, ce qui a pour conséquence d'assécher les capacités d'action de ces entreprises de service. 


Tout confirme qu’il faut une autre politique de l'emploi, qui vise le plein emploi, élément incontournable notamment pour le financement de la protection sociale, et donc des retraites.

 

Le samedi 2 octobre, dans les manifestations, exprimons fortement cette exigence.

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