Préparons une grande action interprofessionnelle pour le 6 février 2014
21 déc. 2013
Selon l’Insee, la faible activité économique d’ici à la mi-2014 ne permettrait pas de compenser l’arrivée de 113 000 salariés sur le marché du travail.
Certes les pertes d’emplois sembleraient se réduire, puisqu’au total « 14 000 emplois seraient créés dans l’ensemble de l’économie en 2013 (après une baisse de 58 000 en 2012) et 36 000 au premier semestre de 2014 », note l’Insee dans sa note de conjoncture. Une stabilisation qui serait essentiellement due à la progression, avec l’augmentation des bénéficiaires de contrats aidés, de l’emploi non marchand (à savoir les trois fonctions publiques, les cliniques privées et les associations).
À l’inverse, le secteur privé, lui, continuerait à un rythme moins soutenu, certes, de détruire des emplois, 7 000 en tout, particulièrement dans l’industrie (-16 000 au premier semestre 2014) et dans le secteur de la construction (-8 000).
Si bien qu’à l’horizon de la prévision, le taux de chômage augmenterait de 0,1 point, pour se situer à 11 % fin juin 2014, avec 28 000 chômeurs de plus.
L’institut prévoit en effet une croissance faible mais stable pour les six premiers mois de l’année, de 0,2 %. Tranchant de ce point de vue avec 2013, qui a oscillé entre des trimestres de baisse d'activité (-0,1 % pour les premier et deuxième trimestres) et des trimestres légère reprise (0,5 % et 0,4 % aux troisième et quatrième trimestres) pour finalement terminer sur une quasi stabilité de +0,2 %. "C’est peu en effet", confirme Laurent Clavel, chef de la synthèse conjoncturelle de l’Insee. "La consommation est peu dynamique; l’investissement suit la trajectoire de croissance et l’investissement immobilier des ménages contribue négativement à la croissance. Seulement, même poussive, nous estimons que la France est sur le chemin de la reprise. Les enquêtes de conjoncture se sont fortement améliorées entre avril et septembre. À chaque fois qu’un tel phénomène s’était produit, la reprise était là", affirme le statisticien. Oui mais voilà: cela ne suffit plus ! Il faut penser autrement, et s'intéresser enfin aux propositons de la CGT.
La question centrale c'est donc : "comment on partage la richesse ?" ! Est-ce qu'on continue à la brûler en pure perte dans la spéculation, la fraude fiscale, et la jouissance d'une infime minorité de super riches ? Ou l'on fait autrement ?
La baisse de la masse salariale globale et du pouvoir d'achat des salaires, le tassement des salaires vers le bas, et notamment des salaires d'embauche, l'absence de plans de développement industriels et d'infrastructures, la morosité du secteur du bâtiment, etc. tout cela freine l'activité économique.
Et sans changement de ce coté, il n'y aura pas de reprise réelle, ni de recul du chômage; c'est l'évidence !
Les motifs d’insatisfaction et les raisons d’exprimer notre mécontentement ne manquent pas.
Nul besoin de catalogue pour illustrer les réalités de nos conditions de vie et de travail dégradées. La peur de perdre son emploi et l’angoisse de l’endettement figurent en tête des préoccupations des salariés en cette fin d’année 2013…
Pour la CGT, les richesses créées par notre travail doivent prioritairement servir à la réponse aux besoins sociaux, à la création d’emplois de qualité, à la revalorisation du SMIC, à la hausse des salaires pour vivre mieux et permettre une relance de la consommation des ménages et permettre ainsi une relance de la croissance.
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Publié le 19 décembre 2013 • PDF 329.5 ko