« Programme de stabilité »: les salariés, les retraités et les privés d’emploi seuls à se répartir la facture !
17 avr. 2014 Communiqué de la Confédération Générale du Travail
Les précautions oratoires du Premier ministre concernant la défense du SMIC et de notre modèle social ne suffisent pas à masquer l’inégalité de l’équation : 30 milliards d’euros de cadeaux au patronat = 50 milliards sur le dos des salariés, des privés d’emplois et des retraités, qui seront, au bout du compte, les seuls à se répartir la facture.
Le gel des prestations sociales et de la revalorisation des retraites, le recul d’un an de l’application du plan pauvreté sont autant de menaces sur le modèle social et la cohésion sociale de notre pays.
La poursuite, pour deux ans encore, du gel du point d’indice pour les fonctionnaires est, quant à elle, une véritable provocation.
- > Ce qu’il faut, c’est lui redonner son sens premier : garantir individuellement et collectivement le progrès social.
- > Ce qu’il faut, c’est assurer la relance de la demande par une augmentation significative des salaires, des pensions et des prestations sociales.
- > Ce qu’il faut, c’est assurer la préservation et le développement des Services Publics au service de l’intérêt général.
- > Ce qu’il faut, c’est préserver, garantir notre système de santé, la protection sociale et son financement.
La CGT les appellent à exprimer le choix du progrès social dès le 1er mai, mais aussi sur leurs lieux de travail, dans les journées d’action professionnelles, telles que le 15 mai pour l’ensemble des fonctionnaires et le 22 mai pour les cheminots.
Montreuil, le 16 avril 2014
> 10h00 : Rassemblement Place Louis Vitet