Urgence un toit !

En pleine période estivale le Gouvernement a décidé de mettre en place une réduction de 30% du budget dédié à l’hébergement d’urgence, et ce en continuant de restreindre l’accès aux logements. Cette réduction conduit à la rue des milliers de personnes supplémentaires, dont de nombreuses familles.

Dans le même temps, l’état réduit de 10 à 25 % les budgets des Centres d’Hébergement et de Réinsertion Sociale (CHRS). Ce désengagement entraine la fermeture de CHRS et en prive d’autres des moyens d’accompagner les personnes hébergées vers la réinsertion.

Déjà aujourd’hui, près de 700 000 personnes sont sans domicile personnel dont plus de 100 000 personnes à la rue. Aux sans abris de longue date, s’ajoute un nombre croissant de travailleurs pauvres.

Or, la rue, c’est le bannissement social et une condamnation à une mort lente en moyenne à l’âge de 45 ans, comme le démontrent de multiples rapports.

Le Gouvernement, contrairement à ses obligations, refuse d’appliquer les lois sur l’accueil inconditionnel de toute personne sans abri et sur le relogement de toute famille reconnue prioritaire en vertu de la loi DALO. Il refuse d’appliquer les autres dispositions qui  ermettraient de répondre aux urgences, notamment la mobilisation des locaux et logements vacants dans le contexte actuel de grave crise du logement, de cherté des loyers, et de spéculation immobilière.


Un collectif d'organiosations, dotn fait partie la CGT appelle à faire du 3 septembre une journée de mobilisation, pour exiger :

 

  • - La mise en oeuvre du droit à un accueil inconditionnel de toute personne sans abri , le déblocage des moyens budgétaires suffisant pour atteindre ce objectif, comprenant l’accueil, l’hébergement, si besoin l’accompagnement  (notamment pour l’urgence et les CHRS), en attendant le relogement, et les sans logis reconnus prioritaires,
  • - L’application de la loi SRU (et son obligation de création de 20% de logements sociaux dans chaque commune),
  • - La mobilisation/réquisition de plusieurs milliers de logements et locaux vacants appartenant à de grands propriétaires publics et privés,
  • - un moratoire sur les expulsions locatives,
  • - l’ouverture de négociations pour le relogement de toutes les personnes et familles en lutte installées dans différents campements en ile de France, 
  • - Le respect de la loi DALO avec le relogement dans les délais de tout les mal logés

En lire plus sur le site du collectif logement de la CGT

 

 

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