France telecom: menace de fermeture de la boutique de la Ville d'Eu
La direction de France Telecom a annoncé en CE de Direction Orange Normandie Centre (réuni à Rouen, le 23 juin 2011) sa volonté de fermer la boutique de la Ville d'Eu et de transférer l'activité à un "partenaire".

Pour la CGT, la fermeture de cette boutique est inacceptable, injustifiée économiquement, d'autant que malgré l'activité soutenue, la direction refuser d’y embaucher des salairés en CDI en nombre suffisant.

Plus précisément la direction prétend qu'elle n'aurait trouvé aucun salarié volontaire pour travailler dans la boutique, malgré le fort taux de chômage que l'on connaît dans la vallée de la Bresle. C'est d'autant plus faux qu'un jeune en CDI avait été embauché après plusieurs contrats en CDD, mais a été titularisé sur une boutique de Grand Quevilly.

Plus précisément la CGT dénonce l'absence d’un responsable de boutique à temps plein depuis plusieurs années; depuis le décès d'un précédent responsable, la boutique est supervisée par un responsable d'une boutique de Dieppe.

Les chiffres montrent qu'il y a du flux en permanence, mais les clients ne restent pas car il y a trop d'attente faute d'effectif de vendeurs suffisant.

Pour autant la Part Variable du Vendeur (complément de salaire lié au placement des produits) est supérieure à la moyenne nationale, preuve de la rentabilité et du potentiel de la boutique.

Pour la CGT, la décision de l’entreprise est un mauvais coup pour les usager et les clients de France Telecom Orage, car un "partenaire" ne fait pas mêmes opérations; une boutique France Telecom continue à réaliser un grand nombre d'opérations commerciale pour le réseau de téléphone fixe (abonnement, etc.), ce que ne fait pas le réseau partenaire qui se limite au mobile.

C'est donc un mauvais coup pour les abonnés de toute la région frontière entre la Somme et la Seine-Maritime, qui n'auront bientôt plus de contact physique qu'Amiens et Dieppe.

Cette situation est d'autant plus domageable que, il y a quelques mois, compte tenu de la file d'attente importante, une salariée de  la boutique avait été victime d'une agression de la part d'un petit patron, mécontent de voir son entreprise laissée sans téléphone depuis plusieurs semaines, les services techniques étant défaillants. On résout donc la question du risque psychosocial en fermant la boutique !!!

Bonjour la proximité et le développement durable !

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