Fraudes sociales: Sarkozy s’attaque à l’arbre qui cache la forêt.

 

Communiqué de l'Union départementale CGT de Seine-maritime

En focalisant les médias et les esprits sur les 4 milliards d’euros qui échapperaient aux caisses, le président de la République tente de masquer la réalité de la situation.

La situation financière de la sécurité sociale n’est pas due à quelques fraudeurs salariés mais à un choix délibéré du patronat de ne pas verser la totalité des sommes qu’il doit.

Dans le même temps, il ne remet pas en cause les exonérations de cotisations sociales des entreprises qui limitent les recettes des caisses et tirent les salaires vers le bas.

Depuis le début de son quinquennat le président Sarkozy n’a eu de cesse de s’attaquer aux avancées sociales du Conseil National de la Résistance. Comment croire qu’aujourd’hui il serait le bon défenseur du plus grand acquis social de cette période : la Sécurité Sociale. Ambroise Croizat, son créateur, n’en croirait pas ses oreilles.

Pour assurer la pérennité de notre système de protection sociale, une seule ligne de conduite, mettre en place une autre répartition des richesses créées par le travail, basée sur :

  • · Une augmentation générale des salaires
  • · Une protection sociale financée principalement, comme pendant 40 ans, essentiellement par les cotisations sociales des entreprises
  • · Un emploi stable pour tous

Rouen, le 17 novembre 2011

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