Au moins 453 femmes et hommes, sans-abris, morts dans la rue en 2013

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On n'en parle plus dans les médias (censure?), et pourtant cela ne s'améliore pas pour les femmes et les hommes qui sont contraints de vivre dans la rue, à cause de la cupidité des grands patrons et de celle des grands bourgeois, qui en veulent toujours plus pour eux et toujours moins pour les sanlariés.

  • => Rappelons que les nantis de grands patrons trouvent que le Smic est trop élevé, et qu'ils en réclament la suppression.
  • => Rappelons qu'il trouvent que les chômeurs, touchent trop d'indemnisations, que les intérimaires auraient trop de droits, et que les intermittents devraient accepter du travail gratuit pour justifier leur chômage.

Le collectif Les Morts de la rue a annoncé le 3 mars 2014 avoir recensé le décès de 453 sans-abris en France, rien que pour l'année 2013.

"Petr, 66 ans, qui vivait sur une bouche de chaleur est mort le 18 mars 2013 à Paris", "Un homme, 50 ans environ, est mort le 31 juillet 2013 rue de Crosne à Magny-en-Vexin"... L'âge moyen est des être humains décédé dans la rue est de 50 ans alors que l'espérance de vie nationale, c'est à dire pour ceux qui ont un logement est de 81 ans.

Dans un livret à leur mémoire, le collectif liste tous les disparus dénombrés.

"Leurs noms sont publiés pour les honorer", explique l'organisation. Chacun est cité par un prénom, un nom, un surnom ou une initiale. Certains n'ont pas pu être identifiés. Pour chaque personne, le document précise la date et le lieu de sa disparition: telle rue, "non loin du gymnase", "à l'hôpital", "dans un squat", etc. Le livret précise que "de nombreux décès restent inconnus. Cette liste n'est pas exhaustive." Ces décès ont été signalés par des particuliers, des associations ou des lieux de soins.

Pendant ce temps là, les riches sont de plus en plus riches, pendant que les pauvres sont de plus en plus pauvres, et que les "couches moyennes" sont tirées vers le bas de l'échelle.

Le collectif "Les morts de la rue" organise un rassemblement en leur mémoire, le 18 mars 2014 place de la République, à Paris. Le 18 mars sera d'ailleurs un temps fort revendicatif pour engager un grand printemps de mobilisation pour le progrès social, c'est à dire aussi pour qu'enfin arrivent "les jours heureux", sans morts dans la rue. 

> Consultez le livret sur le site du collectif Les Morts de la rue

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