Bonne année... Des vœux pour l'action
L'année qui vient de se terminer n'a pas totalement exaucé tous les vœux que nous avions formés voici 12 mois. Notamment en matière économique et sociale.

Ne boudons pas notre satisfaction d'avoir contribué à faire battre Nicolas Sarkozy pour donner un maximum de chances aux aspirations de changement, et pour mettre un coup d'arrêt aux mesures antisociales de son équipe.

Mais nous avons toujours été assez lucides pour savoir qu'il ne suffisait pas d'une élection pour changer la donne durablement et surtout profondément.

Et surtout, nous avons toujours affirmé et nous l'affirmons plus que jamais: on ne pourra pas se passer d'un syndicalisme fort, reconnu, le plus unitaire possible pour faire bouger les choses. Les récents événements de l'agenda social, notamment les négociations sur la « sécurisation du marché du travail », ne peuvent que nous conforter dans cette idée.

Aujourd'hui, c'est encore et toujours le Medef qui a l'oreille du gouvernement.

Non content d'avoir obtenu encore 20 milliards d'euros de cadeaux prétendument octroyés au nom de la compétitivité, il veut obtenir l'assentiment des syndicats à un texte qui taille en pièce le Code du travail.

Le Medef veut pouvoir licencier plus vite, plus facilement, moins cher et sans contrôle.

Les positions du Medef sont à ce point inacceptables que, pour l’instant, tous les syndicats les ont rejetées.

La partie n’est cependant pas terminée, les négociations reprennent les 10 et 11 janvier 2013.

Il va donc falloir sans tarder en finir avec la trêve des confiseurs et les cérémonies des vœux pour mettre les pieds dans le plat.

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